Né le 26 mai 1909 à Neuilly-sur-Seine (Seine-et-Oise) et mort pour la France le 6 juin 1944 à Ouistreham (Calvados), Robert Lion était le médecin du 1er BFMC.
Itinéraire[]
Médecin psychiatre avant la guerre, Robert Lion était entré en résistance dès 1940 et avait quitté la France pour l'Afrique du Nord. Dénoncé comme juif et communiste, il fut emprisonné dans le sud algérien (ou au camp d'Ifrane au Maroc selon les sources) durant 21 mois. Ce sont les troupes américaines qui le libèrent en mai 1943. Il choisit alors de rallier les forces du général de Gaulle à Londres, où il aurait constater avec amertume la présence de son dénonciateur dans l'état-major de la France Libre. Il décida alors de rejoindre les rangs des commandos où Kieffer lui confia la constitution et le commandement de la section sanitaire du bataillon. Le 6 juin 1944, alors qu'il soigne le commando Paul Rollin devant la villa « La Rafale » à Ouistreham, il reçoit une balle en plein cœur tirée par un sniper allemand et meurt sur le coup.
Hommages[]
- Le grand séminaire de Bayeux transformé fin juillet 1944 est rebaptisé pendant la guerre « hôpital militaire Robert Lion ».
- La 27e session du certificat d’aptitude technique (CAT) de l’école des fusiliers marins de Lorient (1er juin au 19 novembre 2004) porte le nom de Robert Lion, « Mort pour la France ».